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30 décembre 2009 3 30 /12 /décembre /2009 08:35
Ce qui était, durant quelques semaines, un message d'accueil, devient aricle.

Allons de l'avant!




Les temps sont durs pour les Marmottes ces derniers mois.

Le terrier a été quelque peu remué par des événements dont nous nous serions bien passés.

il faut pourtant tenir le cap. Garder la tête haute.

Continuer le travail comme si de rien n'était.

Tenter de contenir tout débordement lacrymal. Lequel arrive,le plus souvent, arrive sans prévenir. Lorsqu'une parcelle de votre cerveau, insuffisamment occupée par la tâche à accomplir, laisse pénétrer une pensée: ILS NE SONT PLUS.

Des avalanches hydriques contenues naissent des frustrations. Qui génèrent des mots. Qui sont griffonnés au fil de l'eau sur des fichiers WORD. Qui ne présentent aucune cohérence, si ce n'est qu'ils ont été créés à la suite du même cheminement.

J'ai décidé d'en publier certains extraits. Certaines parties sont crues.  Ceci est donc un avertissement. Personnes sensibles s'abstenir.
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7 novembre 2009 6 07 /11 /novembre /2009 18:46
Elle en a effacé le souvenir de Papa, décédé neuf mois avant. Les morts s’oublient-ils si vite ? Une autre question : se retrouveront-ils ? Cela aiderait Papa, me dit une petite voix. Il aimait cette femme discrète, livrant des jugements mâtinés de sensibilité et d’indulgence. Elle l’acceptait tel qu’il était, au sein de sa famille.

Papa a manqué de cette catégorie exceptionnelle de personnes dans sa vie: des personnes intelligentes, conscientes des problèmes qu’il véhiculait depuis l’enfance, et prêtes à l’apprécier malgré tout.
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7 novembre 2009 6 07 /11 /novembre /2009 18:44
Une autre image, quelques minutes plus tard : Mamie est dans son lit. Les paupières sont closes cette fois-ci. Son visage est d’une sérénité semblable à celle que j’ai toujours connu lorsque gamins, nous allions réveiller nos grands-parents en sautant dans leur lit. Les lèvres dessinent une moue neutre, une esquisse de sourire pour ma grand-mère ! Je passe mes doigts sur sa joue, des pommettes aux oreilles. Et je me mets à la caresser ainsi de ma main, comme s’il s’agissait d’un enfant que l’on aide à dormir. Son visage est chaud. Je l’imagine en route vers un lieu. Son cheminement, elle l’accomplit seule, dignement, courageusement. Elle n’a besoin de personne et surtout rechignerait à demander de l’aide.

Alors je lui fais savoir que je suis à ses côtés, juste pour l’accompagner, afin qu’elle sache qu’elle n’est point seule. Je l’entoure de mots, d’histoires, d’anecdotes et de confessions. Lorsque les premiers amis arrivent, sept heures plus tard, j’ai eu le temps de pleurer ma Mamie et de lui dire au revoir à mon rythme. Lentement, consciencieusement, avec pudeur. Certaine qu’elle veillera sur moi et m’aidera à maintenir le cap sur l’intégrité morale et intellectuelle, voire à chatouiller la barre. Celle qu’elle a placée à une hauteur que je n’atteindrai jamais.
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7 novembre 2009 6 07 /11 /novembre /2009 18:43
L’image de Mamie, gisant dans le salon du chalet, le corps dénudé et partiellement couvert d’un drap blanc, me visite souvent. D’abord, ce n’est pas son corps entier que je revois, uniquement le haut : son torse, ses épaules et sa tête. Le visage est légèrement tourné sur sa droite. Les paupières sont à moitié closes, ne laissant apparaître que le blanc de l’œil. Un tube sort de la bouche, à proximité de la commissure des lèvres, imprégné d’un léger filet de bave. Un ballon est accroché au tube. Plus personne ne l’actionne.

L’image soudain se meut : une personne enlève un rectangle blanc, qui était collé à sa poitrine. Le défibrillateur est débranché. C’est fini. Je ne le comprends pas. Information impossible à intégrer. Comme si le cerveau rejetait ce flux nerveux, tant il est énorme, abjecte. Je m’accroupis à ses pieds, lui prends les pieds dans les mains. Ses plantes sont chaudes.

C’est alors que mon regard englobe l’intégralité de son corps. Une peau caramélisé par un été passé à la montagne, des rides harmonieuses, tels des plis naturels que le temps aurait creusé patiemment et régulièrement dans une argile. Des muscles saillants, une poitrine de petite taille, un ventre plutôt rond. Ma mamie. Es-tu encore là ? Comment croire que ce que j’ai dans mes mains n’est qu’une dépouille et pas toi ?
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7 novembre 2009 6 07 /11 /novembre /2009 18:42
Ce qui altère ma vie spirituelle en ce moment : le doute. Pascal me rappelle que l’incarnation de l’ennemi (du peuple d’Israel) dans la Bible est Amalek. Cet nom totalise une valeur numérique identique à celle de Saphek, le doute (en hébreu, les lettres ont des valeurs numériques). L’ennemi est le doute. Le doute est l’ennemi.
Croire en l’existence d’un être super naturel, tout en questionnant le fait qu’il ait délivré à Moïse la Torah (sa loi), est-ce douter ?
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7 novembre 2009 6 07 /11 /novembre /2009 18:41
20/09/2009

A Rosh Hashana, nous demandons à Dieu d’inscrire notre nom dans le livre de la vie. En effet, ce jour-là, Dieu arrête son jugement et le scelle huit jours plus tard, à Kippour. Pourquoi on ne demande pas avec autant de véhémence que nos proches soient également inscrits dans le livre de la vie ?
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